Krúdy Gyula: Les Beaux jours de la rue de la Main-d’Or

Leírás

Parmi les mille romans qui paraissent chaque année en France, le livre d’un auteur hongrois fait figure d’une goutte d’eau dans la mer. Meme si cette goutte est en réalité un océan. Quand il entend le nom de Krúdy, le lecteur hongrois ressent une drôled’impression, comme si on évoquait devant lui un vieux prince mystérieux, au royaume illimité, et au pouvoir inexistant.
Pour le lecteur hongrois, Krúdy est une institution, un univers, une bibliotheque individuelle. Krúdy est infiniment vaste. Sa production littéraire fut surhumaine, ses connaissances en gastronomie, sur les petites auberges, sur le fonctionnement de l’âme humaine étaient inépuisables, sa vie fut, elle aussi, tres intense, riche d’aventures et de légendes ; dans son enfance – selon ses dires –, il faillit mourir noyé sous la glace qui venait de rompre, et fut sauvé par un peintre en céramique ; apres cela, il se crut invincible... László Darvasi